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Retour sur l’atelier #1 du 8 avril : Comment vivra-t-on le quartier demain ?

Dernière mise à jour : 28 avr.



©LDV Studio Urbain
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Ce mardi 8 avril en début de soirée s’est tenu le premier atelier de la concertation préalable. Dix-neuf Lambersartoises et Lambersartois, le groupement d’aménageurs, les concepteurs du futur projet, l’agence de concertation et des agents municipaux se sont réunis à la Mairie pour concevoir ensemble les futurs aménagements du site Bonte.


L’objectif de cette réunion : commencer à définir les usages qui trouveront leur place sur le site, réfléchir aux commerces et services qui animeront les rez-de-chaussée, et explorer différentes idées d’ambiances paysagères et de formes architecturales.


La présentation des résultats de l’étude sur les mobilités


En première partie de l’atelier du 8 avril, Yann Delafosse (bureau d’étude en mobilités du groupe Egis) a présenté les résultats de l’étude mobilités réalisée fin 2024. La présentation complète est consultable ici :




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En résumé, le site étant situé à proximité du métro et de la voie verte (axe réservé aux cheminements doux, c’est-à-dire piétons et vélos), l’étude estime qu’un surplus de 175 véhicules en heures de pointe (entre 7h et 9h le matin et 17h-18h l'après-midi), tous sens confondus, est à prévoir du fait du projet. La rue Auguste Bonte a été identifiée comme l’axe principal de desserte automobile.


L’étude conclut que cette rue présente, en l’état, une capacité suffisante pour absorber ce report de trafic. Cette affirmation a suscité des interrogations légitimes de la part des participants, plusieurs d’entre eux estimant que la rue est déjà fortement sollicitée et qu’une telle conclusion peut sembler contre-intuitive. Yann Delafosse a apporté des éléments complémentaires lors des échanges, précisant que cette conclusion s’appuie sur des comptages réalisés sur site et une projection tenant compte des marges existantes et des projets voisins, ainsi que de l’aménagement futur du carrefour avec LIDL. Cette conclusion prend également en compte l'évolution des pratiques de mobilités, notamment vers des modes de déplacement doux (type vélo), grâce à la construction de la voie verte.


Afin d’apporter un éclairage plus complet sur ce point sensible, les données de circulation seront mises à disposition sur le site internet du projet. Ces données ont été discutées et vérifiées en lien avec les services compétents en mairie et au sein de la Métropole. L’objectif est de poursuivre une démarche transparente et partagée, en s’assurant que chaque hypothèse puisse être comprise, questionnée et enrichie par l’expérience des usagers du quartier.

La présentation a par ailleurs suscité de nombreuses questions, auxquelles M. Delafosse a pu répondre en séance plénière puis au cours de l’atelier.


Un atelier de co-conception riche en enseignements


©LDV Studio Urbain
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La deuxième partie de la soirée était dédiée à l’atelier. Les participantes et participants se sont répartis en groupes autour de trois tables thématiques : 

  • Les usages du futur quartier : que pourra-t-on y faire ? Quels lieux de vie pourraient y être installés ? avec Agnès Crucé, représentante de Vilogia et Yoann Sportouch de l’agence LDV Studio Urbain 

  • Le paysage et les espaces publics : quelle ambiance souhaitez-vous ? Un parc calme, un lieu animé, ou les deux ? avec Alice Hallynck de l’agence de paysage et d’urbanisme OLM et Lucie Campana de l’agence Le Bruit qui court.

  • L’habitat et l’architecture : quel style de bâtiments ? Quels matériaux ? Quel rapport à l’espace public ? Quels lieux de convivialité entre voisins ? avec Jérémie Chachuat du studio d’architecture urbanisme Sana Baldé et Chloé Turquois de l’agence de concertation LDV Studio Urbain.



©LDV Studio Urbain
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Des supports visuels (cartes, pictogrammes, images d’ambiance) ont permis à chacun de spatialiser ses idées et de projeter des usages concrets sur le site.

Sur la base d’un plan du site et d’un jeu de cartes, les participants présents ont donc échangé avec l’équipe projet, identifié les enjeux les plus importants, et exprimé doutes et attentes. Chacun des groupes a eu l’occasion d’intervenir autour des trois tables thématiques. Pour conclure l’atelier, une personne désignée pour chaque table a présenté le travail réalisé et les principaux enseignements.


Les plans utilisés comme supports peuvent être consultés ici :



Les usages futurs : nature, convivialité et solidarité

En ressort une volonté de préserver la qualité naturelle et sauvage du site, d’y créer un endroit apaisant et un espace de rencontres qui pourra être fréquenté autant par les habitants que par les riverains. Le parc devrait être appropriable par tous et toutes, être un lieu d’éducation des plus jeunes autour de l’eau et de la biodiversité, mais aussi un lieu de rencontres intergénérationnelles. 


Sur la place qui se situera à côté de Lidl et à l’entrée du secteur, un lieu de convivialité du type café, voire café associatif (ne pas se limiter au caractère associatif du café), a été exprimé de nombreuses fois par les participants présents, avec du mobilier urbain principalement dédié aux enfants. L’idée d’installer des résidences d’artistes est également évoquée, tandis que l’implantation de commerces de proximité semble peu probable étant donné la proximité de plusieurs supermarchés. Néanmoins, une boulangerie est fortement souhaitée. En lien avec le vieillissement de la population Lambersartoise, et une volonté d’inclusivité des personnes atteintes de handicap, l’accessibilité des espaces publics et notamment celle des espaces verts est une priorité. 



    ©LDV Studio Urbain
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Paysages et espaces publics : 

L’importance de conserver les arbres remarquables a été de nouveau soulignée par les participants. Une préoccupation majeure partagée à la fois par la collectivité, qui avait dès 2021 inscrit la préservation des arbres dans l’orientation d'aménagement et de programmation du site au PLU. Mais aussi du groupement d’aménagement et de l’urbaniste qui, suite aux études phytosanitaires et faunes/flores réalisées en 2024 et 2025, s’est posé des impondérables quant à la sauvegarde du patrimoine végétal.



Plutôt qu’un parc engazonné, les participants ont émis le souhait de voir émerger une ambiance de type forêt avec des essences sélectionnées pour leur pérennité mais aussi en tenant compte des allergies. 


Sont souhaités des habitats refuges pour la biodiversité (nichoirs, abris à chauve-souris, bassins), ainsi que des éléments de paysages participant à l’infiltration des eaux pluviales : noues et bassins végétalisés. La voie verte, un axe de circulation interdit aux véhicules motorisés, est envisagée comme un lieu de promenade, même si des cheminements piétons sans vélos sont aussi attendus. Enfin, les participants ont éliminé plusieurs aménagements impliquant une artificialisation du sol.


Enfin, le besoin d’espaces publics accessibles, accueillants pour tous les âges, et favorables aux rencontres a également été largement exprimé.



©LDV Studio Urbain
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Architecture : se fondre dans le paysage

Côté formes architecturales, les enjeux de vis à vis et de confort des riverains ont été rappelés à l’équipe projet, avec de nombreux échanges portant sur la nécessité d’un gradient de hauteurs et de matériaux entre l’urbain et le naturel. Ces invariants, issus de la concertation de 2021, composent donc un quartier plus urbain (brique), dense, doté des plus grandes hauteurs en entrée de site (autour de la Carnoy, rue Bonte) et moins dense avec des hauteurs plus faibles et des matériaux naturels (bois) en fond de site.


La sobriété énergétique et la protection de la biodiversité ont été beaucoup évoqués : il s’agit de concevoir des logements adaptés aux enjeux environnementaux du 21ème siècle. 


Enfin, plusieurs participants ont souligné l’intérêt de mutualiser certains espaces dans les bâtiments : buanderie, chambre d’amis, lieux communs.


©LDV Studio Urbain
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Les questions de mobilités et de stationnement restent au coeur des préoccupations

Des inquiétudes ont été émises par les participants, quant au besoin de stationnement et à l’engorgement de la rue Bonte engendrés par l’arrivée de nouveaux habitants. Une donnée particulièrement entendue par les aménageurs durant cette soirée. S’agissant des vélos, une offre de stationnement est à prévoir notamment pour les vélos cargos, ce qui favoriserait l’adoption des mobilités douces pour les familles. On note aussi la nécessité de mettre en place une priorité aux vélos à l’entrée de la voie verte pour assurer la sécurité des cyclistes. 


Enfin, à l’échelle du quartier dans lequel s’inscrit le secteur Bonte, la question d’un point de rendez-vous clair et visible, comme un parking, ou un lieu de covoiturage, à proximité du métro a également été évoquée par les participants, pour faciliter les déplacements quotidiens et éviter les stationnements ventouse sur les places des riverains ou de l’espace public non réglementé. Cela ne concerne pas directement le projet Bonte mais s’inscrit plus largement à l’échelle de la ville. 


 
 
 

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